Susciter le débat, l’éclairer et dépasser les idées reçues, tels sont les objectifs que se sont fixés les éditions Michalon, fondées en 1995. Des livres au contenu humaniste, progressiste, non conservateur, voire iconoclaste, telle est l’ambition de la maison.
Essais, documents, romans, récits – la ligne éditoriale est tracée avec exigence et s’adresse à un lecteur averti et curieux, soucieux de comprendre le monde et de sortir des sentiers battus. Les éditions Michalon, ce sont aussi des collections comme Les Mondes rebelles de Jean-Marc Balencie et Arnaud de La Grange, et Le bien commun, créée par Antoine Garapon.
La maison compte plus de 500 titres au catalogue, parmi lesquels des auteurs qui ont fait sa réputation : Emil Cioran (Entretien avec Gabriel Liiceanu), Danièle Sallenave, Ismaïl Kadare, Pierre-André Taguieff, Ted Stanger, Raphaël Draï, Dominique Thomas, Jean Leonetti, Benjamin Stora, David Abiker, Laurent Guimier, Grégory Auda, Azadeh Kian, Etienne Liebig, Serge Guérin, François Miquet-Marty, Michel Aglietta, Samir Amghar, Jean-Luc Romero, Valérie Auslender, Marie-Hélène Lahaye pour les documents et essais ; Dominique et Sylvie Mennesson, Christophe Gavat, Marc La Mola, Frédéric Matwies, Rachel Mwanza, Anna Ghione, Leslie Demoulin, Maxime Gaget pour les témoignages. Et pour la littérature ; Abdelkader Djemaï, François Rosset, Claire Cros, Éric Vuillard (Prix Goncourt 2017)…
Cette maison, Yves Michalon l’a créée en 1995. Publicitaire apostat, admirateur de Saint-Just et de De Gaulle, rêveur d’absolu, passionné par les questions internationales, et auteur, il y a trente ans, du prophétique Pousse-caillou, il n’est pas devenu éditeur par mercantilisme, mais par idéalisme. […] L’intelligence et l’humanisme souffriraient de voir disparaître les Éditions Michalon, qui ont placé, en épigraphe de L’Homme électrique, cette phrase de Nikola Tesla : « L’objectif d’un inventeur consiste à trouver des solutions pour préserver la vie. » Rien n’est donc perdu. (Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, 2009)