L’auteur

Le Pousse-caillou (Robert Laffont, 1979) – couronné par l’Académie française

Dans notre moderne Babel des discours de l’imposture, il faut dresser l’oreille avec attention pour entendre la voix sincère et juste de ceux qui ne se résignent pas à abandonner la pensée aux brocanteurs idéologues…

« Un des livres mythiques de sa génération. » (AFP)

« Yves Michalon maintient bien haut l’héritage d’un Malraux ; une espérance est là qui veille et en lisant ce petit livre frémissant, on prend conscience des valeurs durables qui travaillent dans le secret. » (Lucien Guissard, La Croix)

« Yves Michalon distingue deux sortes de gens : ‘Ceux qui vous gèlent et ceux qui vous brûlent.’ C’est à la seconde catégorie, bien sûr, qu’il appartient, lui, Petit Poucet et Sisyphe à la fois. Parce que d’une histoire qui eût pu être banale comme tant d’autres, il est parvenu à faire un témoignage de lucidité, ou plutôt : de gravité apprise. » (Jérôme Garcin)

« Le manifeste d’un nouveau romantisme. » (ELLE)

« Le meilleur essai de la rentrée. Style clair, dépouillé, à la limite de l’épure, voilà un ‘jeune’ écrivain de 34 ans qui s’impose d’emblée comme un maître de la langue. Il pense comme il écrit : avec élégance, pudeur, générosité. » (Pariscope)

 

La Passion selon Saint-Just, (Albin Michel, 1981)

Le 10 thermidor, Saint-Just tombe sous la guillotine à l’âge de vingt-six ans. Le mythe est né.

« Un livre coup de cœur sur un Saint-Just de légende. » (Dominique Bona, Le Quotidien de Paris)

« Yves Michalon a trop de style pour n’être qu’un essayiste, et il écoute trop parler son âme, qui est fragile, pour analyser son héros avec distance. Après avoir pris son époque à parti dans un premier livre, et invoqué Saint-Just dans un second, l’écrivain, maintenant débarrassé de sa légitime prudence, peut désormais mettre la main à cette pâte qui le tenaille et dont il est digne : la littérature. » (Jérôme Garcin, Les Nouvelles littéraires)

« Un brillant essai littéraire, une intelligente plongée impressionniste dans l’itinéraire fulgurant et suicidaire du froid logicien du terrorisme révolutionnaire. » (C. Melchior-Bonnet, Historia)

 

Des lézards et des hommes (Albin Michel, 1983)

Au soleil fané des idéologies, l’homme d’aujourd’hui lézarde et se morfond. Dans l’attente des petits lendemains atomiques, il se vide l’esprit dans les supermarchés du prêt-à-penser.

« Lisez Yves Michalon : dans les idées cet essayiste inattendu fait très fort. » (Le Figaro Magazine)

« Un manuel de liberté et de résistance. » (J.C. Perrier, Le Quotidien de Paris)

« Un petit livre d’une extraordinaire densité qui exécute, à coups de phrases incisives en forme de dents, maître mots, rétromanie et fausses reliques. A poser sur la table de chevet pour fréquente consultation. » (Philippe Ragueneau)

 

Les Heures supplémentaires (Albin Michel, 1988)

Anglade est excédé. Las de manœuvrer son roc, il s’arrête un instant et pose son sac.

« Un écrivain lucide, de la famille de Cioran, qui se fait témoin de l’inanité du monde. » (F.C., France Soir)

« Ce livre incertain, impulsif, écartelé entre des tentations contradictoires, ce petit livre inquiet et complaisant, à l’image de ce qui hante les consciences modernes, est un roman troublé, dérangeant. Ecrit allegro vivace, il réalise cette merveille de nous parler avec bonheur du malheur d’être un enfant de ce siècle et de l’inconvénient d’être né aujourd’hui. » (Michel Nurisdany, Le Figaro littéraire)

« La chaleur pèse, l’air vibre au rythme de l’écriture d’Yves Michalon qui, d’une certaine manière, réécrit L’Étranger. A sa manière, charnelle, sensuelle. » (P. My, Le Soir)

« Yves Michalon a réussi là un récit très prenant, haletant, parfois violent, poétique et philosophique à la fois. Une sorte de chant désespéré qui inquiète en même temps qu’il émeut, parce qu’il remet tout en cause, parce qu’il contraint à garder les yeux ouverts sur notre époque et ses non-sens. Un livre qui agace comme une vieille plaie, ouverte à jamais. » (Jacques Duquesne, Le Point)

« Conte moral, apologue métaphysique, agression dont le caractère poétique se dissimule derrière un refus déterminé de la poésie, Les Heures supplémentaires est, tout simplement, un constat de notre misère, de notre malheur. » (Jean-Marie Saint-Lu, Le Magazine littéraire)

 

Boulevard de l’absolu (Albin Michel, 1992)

Au cimetière des ailes ci-gisent les années 80 : années glacées où tous les espoirs se gèlent et se brisent.

« Une voix et une écriture rares au service d’une réflexion d’une exceptionnelle richesse. » (AFP)

« Un essai hors des modes, mais parfaitement dans l’air du temps. Un petit bouquin déchiré, poétique, exigeant et, au total, absolument épatant. » (Dominique de Montvalon, L’Express)

« Un récit impressionniste, soutenu par une écriture incisive et des formules brillantes. Un hymne à la vie qu’il faut sans cesse mériter. » (Claude Jannoud, Le Figaro Littéraire)

« Un appel à la responsabilité et à la renaissance. » (Le Point)

 

Au royaume des crapauds fous surgit un merle blanc (Michalon, 2018)

Hier Petit Poucet idéaliste et Sisyphe invincible, aujourd’hui merle blanc, Yves Michalon redonne vie au Pousse-caillou. Un livre frémissant aux couleurs de ses émotions, qui nous propose d’écouter la voix, trop rare, d’un homme pour qui l’humanisme et la générosité ne doivent plus se conjuguer au passé.